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Cas de violations des droits humains au Burkina : Un document de référence adopté
Publié le mardi 14 juillet 2015  |  Le Pays




Le ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique a organisé le 10 juillet 2014 à Ouagadougou un atelier de validation du rapport sur les cas de violations des droits humains au Burkina Faso au titre de l’année 2014. Parcourir l’ensemble des cas de violations des droits humains afin de s’assurer que tout ce qui a été récapitulé dans le document correspond effectivement à ce qui été fait, et recueillir des observations et des recommandations pour une meilleure prise en charge des cas de violations des droits humains au cours de cette année 2015. Tel est le but poursuivi par la tenue de cet atelier.
« Ce rapport servira de document de référence pour le ministère et ses partenaires afin que nous puissions donc avoir des éléments sur lesquels les actions de prévention contre les violations des droits humains pourront être orientés  parce que si l’on connait la cartographie des violations des droits humains, on peut mieux orienter les actions de promotion des droits humains et de prévention donc des violations des droits humains ». C’est en ces termes que Gouba Pascal, directeur général de la défense des droits humains, a justifié l’importance du rapport final de cet atelier sur les cas de violations des droits humains au Burkina Faso au titre de l’année 2014. Il a indiqué que les propositions recueillies et les recommandations dégagées permettront une meilleure prise en charge des cas de violations des droits humains au cours de cette année 2015. Cet atelier de validation du rapport sur les cas de violations des droits humains au Burkina Faso au titre de l’année 2014, s’est tenu le 10 juillet 2014 à Ouagadougou sous l’égide du Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique dans le cadre de sa mission de promotion et de protection des droits humains. Il a réuni les principaux acteurs que sont les autres ministères et les organisations de la société civile qui ont travaillé dans le traitement des cas de violation des droits humains dont les structures du ministère ont été saisies par les citoyens qui estiment que leur droit sont violés au moment de l’élaboration de ce rapport.
Rapport pas exhaustif
Pour rappel, ce rapport n’est pas exhaustif car, il ne concerne que les régions du Centre, Centre-Est, Centre-Ouest, Est, Hauts-bassins, Sahel et Sud-Ouest. Les différents cas de violation relevés sont, entre autres, à en croire le directeur général de la défense des droits humains, les atteintes à l’intégrité physique, les atteintes à des droits sociaux économiques et culturels et même des atteintes au droit à la vie que des citoyens ont subies au cours de l’année, et à travers lesquelles le ministère a pu intervenir pour assurer un traitement de ces cas de violation, et permettre aux intéressés d’avoir réparation de leur droit. Un des objectifs poursuivi par cet atelier a été de parcourir l’ensemble de ces cas, et de s’assurer que tout ce qui a été récapitulé dans les documents correspondant à ce qui a été effectivement fait. Le conseiller technique Bayala Xavier, représentant madame le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, a relevé que l’actualité nationale et internationale enseigne que les différentes crises qui secouent le monde naissent fondamentalement des questions de droits humains.  « Il est donc impérieux de traiter avec efficacité toute atteinte ou violation de droits humains, aussi anodine qu’elle semble être », a-t-il conclu.
Hamadi BARO (Collaborateur)
Légende
1- « Ce rapport servira de document de référence pour le ministère et ses partenaires », a dit Gouba Pascal, directeur général de la défense des droits humains. (Ph M. Nagabila)
2 - Cet atelier a réuni les principaux acteurs que sont les autres ministères et les organisations de la société civile qui ont travaillé dans le traitement des cas de violation des droits humains (M. Nagabila)
3 - Pour Bayala Xavier, représentant de madame le ministre il est impérieux de traiter avec efficacité toute atteinte ou violation de droits humains (M. Nagabila)
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