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Grève des chauffeurs routiers : la FENAT déplore l’illégalité de cette manif
Publié le jeudi 2 avril 2015  |  L`Observateur Paalga
Grève
© aOuaga.com par A.O
Grève des chauffeurs routiers : une marche à Ouaga le 2e jour
Mardi 31 mars 2015. Ouagadougou. Les chauffeurs routiers ont organisé une marche, au 2e jour de leur grève de 48 heures, pour aller remettre un message au ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports




A la suite de la grève des chauffeurs les 30 et 31 mars 2015 sur l’étendue du territoire, la Fédération nationale des acteurs du transport routier (FENAT) a invité la presse le second jour de cet arrêt de travail pour, entre autres, dénoncer l’illégalité de cette grève et s’excuser auprès des populations et de leurs clients pour les dommages causés par cette situation.


La raison de la grève des membres de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) n’est autre que la revendication de la satisfaction de leur plateforme qui comporte quatre points, à savoir le coût élevé du permis E et son temps d’obtention, la recrudescence des tracasseries routières, le rejet du poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé et la non-application de la convention collective. Quatre points dont 3 en commun avec la Fédération nationale des acteurs du transport routier (FENAT): "Quand on prend les trois premiers points, nous sommes aussi bien concernés que les chauffeurs. On aurait pu se mettre ensemble pour trouver des solutions", a souligné Moussa Marcel Sanou, le conseiller juridique de la FENAT, avant de préciser que l’arrêt de travail de l’UCRB n’est pas légal : "Il n’y a pas eu de concertation au préalable. Quand on parle de moyen collectif de travail, la moindre des choses est de chercher à rencontrer l’autre pour échanger avec lui alors qu’il y a des mécanismes qui sont prévus tant par la loi que par la convention qui concerne le transport routier. Il fallait procéder au dialogue avant d’aller en grève, le cas échéant ". Ses propos sont corroborés par le Secrétaire permanent de la FENAF: "Nous avons reçu une correspondance à titre d’information de l’UCRB le 20 mars 2015 stipulant un arrêt de travail les 30 et 31 mars. Nous sommes entrés en contact avec eux et nous nous sommes rendu compte que le principal grief était l’affiliation des chauffeurs à la CNSS. Mais ils ont refusé tout dialogue". Pour ce qui concerne la déclaration à la CNSS, la FENAT, forte d’une vingtaine de membres (Rakiéta, Staf, TSR, TCV, CSTR, Rahimo...), estime qu’elle est en règle vis-à -vis de ses employés et de ses chauffeurs en particulier. C’est de cela que la FENAT s’offusque puisque les perturbations au niveau du trafic empêchent les autres chauffeurs de travailler normalement. Pourtant selon la loi, la grève est premise, mais doit etre menée dans un cadre légal; il est interdit d’empêcher celui qui n’est pas en grève de faire son travail, ce qui n’est pas le cas ici. A en croire le conseiller juridique de la FENAT, "si vous allez au péage, il y a beaucoup de chauffeurs qui ne sont pas de L’UCRB, mais ne peuvent pas vaquer à leurs occupations et leur droit est violé, malheureusement nous en souffrons tous aujourd’hui. Chose qu’on aurait pu éviter en discutant".

Cette situation n’est pas sans désagrément. La FENAT a donc tenu à s’excuser auprès des populations et de la clientèle, à assurer les uns et les autres que ceux qui étaient de la grève ne sont pas des transporteurs et que les chauffeurs membres de cette Fédération ne sont pas de la grève.



Ebou Mireille Bayala
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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