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Programme Faso : pour accroître la production du riz et pour combattre la malnutrition
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  RTB




Au bas-fond aménagé de Watigué, le riz est en pleine croissance. Wendesso SAWADOGO admire sa parcelle de riz dans laquelle, elle espère récolter en somme 9 sacs dont 5 seront destinés à la consommation familiale, 2 à la vente et 2 la cantine de l’école. La culture du riz se faisait traditionnellement dans sa communauté, jusqu’à l’arrivée du programme Faso qui a révolutionné les pratiques et multiplier la production. L’ambassadeur David LANE s’est rendu ce Mardi 16 Septembre à Watigué pour constater de visus les avancées faites par les communautés en matière de lutte contre la malnutrition et la pauvreté.
Financé par le peuple américain, le programme Faso est exécuté depuis 2010 dans les communes de Bouroum, Nabdingou, Tougouri et Yalgo. Il a mis à la disposition des producteurs, des semences améliorées, des sacs de conservation du niébé, du matériel d’aménagement, sans oublier que sous sa houlette, 3757, 6 ha de terres ont été récupérées.

Pour qu’un cultivateur puisse labourer son champ, il faut qu’il soit en bonne santé. C’est pourquoi, le Programme Faso a fait du bien-être des bénéficiaires, un volet important de son intervention. Plus de 4000 tonnes de vivres ont été distribuées aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants. Le projet a aussi contribué à dépister la malnutrition aigue des enfants de moins de 6 à 59 mois, à promouvoir l’hygiène, l’assainissement (avec la réalisation de réhabilitation de 16 forages), l’utilisation des aliments locaux.

Après avoir observé le travail abattu par les hommes et femmes de Watigué, l’ambassadeur David LANE a traduit sa satisfaction et incité les femmes à développer leur leadership au sein de leurs communautés. « A mon retour, je témoignerai que j’ai rencontré des hommes et des femmes unis pour assurer l’avenir de leurs enfants. Ils pratiquent l’agriculture ensemble pour avoir des revenus et pour nourrir leurs familles. Pour cela, je vous dis grand merci » , a conclu l’ambassadeur.

Marie Laurentine BAYALA
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